
Il y a des petits gestes qui peuvent sauver le monde.
Peuvent-ils vraiment sauver le monde entier ? Partiellement. Et cela suffit à raviver, ne serait-ce qu’un instant, le destin d’une vie qui, plus que jamais, nous montre tout son fragilité.
Une main sur le coeur
Chaque fois que la colère, l’indignation, la tristesse vous dominent complètement, placez une main sur votre cœur.
Un geste simple, banal et petit qui peut vous aider à calmer l’humeur qui vous fait mal à vous et à ceux qui vous entourent. Cela n’élimine pas la cause de ce qui a suscité ce sentiment fort en vous et cela ne résout certainement pas le problème, mais cela peut insuffler le peu de paix qui vous empêche de le répandre à l’extérieur.
Nous sommes maintenant confrontés à quelque chose de grand, quelque chose qui requiert toute notre énergie et toute notre attention. Evitons de « nous contaminer » même avec le négativité.
Est-il vraiment nécessaire de le dire ou de l’écrire ?
La peur, l’incertitude, le désespoir ont besoin d’un exutoire et de trouver du réconfort. Alors vous lisez, vous essayez de vous informer en cherchant des réponses, vous participez à des discussions, vous écrivez.
Savez-vous comment vous le faites ? Que lisez-vous, discutez-vous, écrivez-vous, les mots que vous utilisez ?
Les moments de faiblesse nous poussent parfois à agir par instinct. Parler et écrire sur des sujets sensibles, c’est bien responsabilité. L’information est diffusée qui affecte qui la reçoit. Souvent, nous ne nous en rendons pas compte.
En ces mois où de nombreuses personnes s’érigent en médecins ou en présidents de conseil sans s’en rendre compte, les petits gestes consistant à poser des questions avant d’agir ou de parler peuvent être d’une grande aide.
Les petits gestes silencieux et délicats
Un sourire des yeux, un regard bienveillant, un salut, une prédisposition positive pour ceux qui vous précèdent dans la file d’attente, sont les petits gestes silencieux dont nous avons aujourd’hui plus que jamais besoin.
Aller sur des distancesla colère et la violence qui se répandent malheureusement, mais aussi l’ironie gratuite et la méchanceté que l’on lit sur les réseaux sociaux.
Ne sous-estimons pas les petits gestes quotidiens.
Un message supplémentaire ou un appel téléphonique à ceux que nous connaissons seuls, une phrase de réconfort à ceux que nous rencontrons dans la rue, ce geste aimable qui peut alléger l’ambiance des deux.
Des petits gestes pour vous
Et qui pense à toi ? A vous qui avez perdu votre emploi ou un proche, à vous qui êtes la référence de toute la famille mais qui pensez souvent ne pas y arriver, à vous qui travaillez dans le domaine médical hospitalier à des heures impossibles, à vous qui sont seuls :
- libérer les tensions du corps raidi par la peur,
- s’autoriser à pleurer quand on n’en peut plus,
- en rentrant chez vous, libérez vos respirations retenues par le masque,
- à la recherche d’informations peu mais bonnes,
- offrez-vous quelque chose qui vous plaît.
« Le parfum d’une fleur ne se répand que dans la direction du vent, tandis que le parfum de la bonté se répand dans toutes les directions. Nous ne pourrons peut-être pas aider tout le monde dans ce monde, mais si nous sommes capables de faire preuve de compassion envers un proche, il le transmettra à son tour et cela se répandra bientôt comme les maillons d’une chaîne. Le karunavirus (virus de la compassion) qui peut vaincre le coronavirus est ce qui devrait se propager partout dans le monde aujourd’hui”. Amma
© Reproduction réservée.
Les informations contenues dans cet article sont destinées à des fins d’information et d’information uniquement et ne doivent en aucun cas être comprises comme un diagnostic, un pronostic ou une thérapie pour remplacer ceux pharmacologiques qui pourraient être en cours. Ils ne remplacent en aucun cas un avis médical spécialisé. L’auteur et le site déclinent toute responsabilité en cas de réactions indésirables.